Distribution de film
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Petit Paul,
le prince du muguet
et autres contes populaires
De Marcell JankovicsHongrie | 45 min
Les contes populaires hongrois (Magyar Népmesék), transmis oralement depuis avant l'ère chrétienne, prennent source dans les croyances populaires et déploient un univers où le monde rural naturel et le merveilleux se mêlent, reflétant la profondeur et la richesse de l'imaginaire mythique hongrois.
Ils ont été mis en images par le maîre de l'animation hongroise, Marcell Jankovics, nommé aux Oscars en 1974 pour le court-métrage d'animation Sisyphus et primé de la Palme d'or à Cannes en 1977 pour Struggle.
« Le moulin inépuisable le pauvre cordonnier
et le roi des vents
La vigne parlante, la pomme souriante
et la péche tintillante
Le berger à lièvres la fée du chêne
à trois branches
Petit paul, le prince au muguet
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un petit carrousel de fête
De Zoltán FábriHongrie | 1955 | 90 min
Sélection officielle, Festival de Cannes 1956
Sélection officielle Cannes Classics, Festival de Cannes 2017Dans un village où la collectivisation des terres crée des conflits entre les habitants, le père de le jeune Mari interdit à sa fille de voir le jeune homme qu'elle aime, Máté. Ce fermier individualiste, qui méprise la collectivisation, décide de la marier à son voisin, qui partage ses idées conservatrices. Mais Máté, fou amoureux de Mari, est prêt à tout pour vaincre les obstacles et la conquérir...
« La restitution quasi ethnographique de la vie au village en voie de bouleversement. »
L'HUMANITÉ
« Un des meilleurs films présentés à Cannes... une écriture cinématographique brillante. »
LES LETTRES FRANÇAISES, 1956
« Grande révélation ... Les interprètes sont admirables. »
POSITIF, 1956
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Berceuse sur un air de mystère (parties 1, 2 ET 3)
De Lav DiazPhilippines | 2016 | 465 min
Ours d'Argent (Prix Alfred Bauer), Berlinale 2016
- Partie 1 : Le jour comme la nuit (145 min)
- Partie 2 : Les fantômes de la forêt (155 min)
- Partie 3 : Berceuse sur un air de mystère (165 min)
1. Isagani, étudiant naïf, brillant et poète, se laisse influencer par le ténébreux Simoun, un radical qui prône la violence au nom de la libération. Le début d'une fresque cinématographique en 3 parties sur la révolution philippine contre le régime espagnol à la fin du XIXème siècle
2. Gregoria de Jesus, la veuve de l'insurgé Andres Bonifacio kidnappé par un groupe rebelle rival, cherche le corps disparu de son mari. Elle et ses compagnons de route s'enfoncent loin dans la jungle. Leur recherche est entravée de façon répetée par l'ingérence de trois Tikbalangs, créatures semi-humaines de la mythologie philippine...
3. Gravement blessé, Simoun entame avec son ami Isagani un long voyage dans le désert dans l'espoir d'obtenir une rédemption, guérrison à la fois physique et morale...
« Le style de Lav Diaz invoque le cinéma des origines. »
LES INROCKS, 2016
« Ces âmes damnées vagabondent dans une jungle extraordinaire, rapidement transformée en cimetière, et nous les accompagnerons jusqu'à l'épuisement (...). C'est pourtant sans douleur tant le film est beau, beau, beau à tomber à la renverse. »
FILMDECULTE, 2016
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Amour
De Károly MakkHongrie | 1971 | 86 min
Prix du Jury, Festival de Cannes 1971
Sélection officielle Cannes Classics, Festival de Cannes 2016Budapest 1953, Hongrie. Pendant les plus dures années staliniennes, le régime de Rákosi multiplie les arrestations arbitraires et de nombreux opposants sont enfermés en secret. Luca vit ainsi dans l’angoisse de ne pas savoir si son mari János est vivant ou non. Désirant protéger sa belle-mère malade, Luca lui fait croire que János fait carrière aux États-Unis, en écrivant de fausses lettres en son nom où il raconte être devenu un cinéaste renommé...
« Un chef-d'œuvre de délicatesse et de sensibilité. »
LE MONDE, 1972
« Amour eût pu ouvrir l’histoire du cinéma, il pourrait la clore. »
NOUVELLES LITTÉRAIRES, 1972 « Un émouvant tableau de la vieillesse.»
LIBÉRATION, 2016
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Les sans-espoir
De Miklós JancsóHongrie | 1966 | 90 min
Sélection officielle, Festival de Cannes 1966
Prix FIPRESCI, Festival de Locarno 1966
Sélection officielle Cannes Classics, Festival de Cannes 2015
Budapest, 1869. Après la défaite de la révolution de 1848, le peuple est accablé par un pouvoir impitoyable, mais une poignée d'insurgés tente de relancer les soulèvements contre l'Empire Austro-Hongrois. Suite à une défaite écrasante, les prisonniers se trouvent enfermés dans un fortin où ils sont soupçonnés de faire partie des "sans-espoir", anciens bandits qui ont lutté contre l'autorité des Habsbourg pendant la révolution. Le geôlier use de méthodes psychologiques cruelles pour les forcer à trahir leurs compagnons...
« J'admire les films de Jancsó. En effet, je n'ai jamais vu avant autant de sensibilité et élégance dans les mouvements de caméra et dans l'adaptation dramatique. (...) La fin des Sans-Espoir est une des meilleures scènes finales de l'histoire du cinéma. »
Martin Scorsese, 2010
« Le spectateur reste comme scotché face à ces splendides plans-séquences que magnifient le noir et blanc (version restaurée) et une savante organisation de l'espace. Chaque plan se prêterait à une analyse filmique. »
MÉDIAPART, 2015 « Une fable voltairienne désespérée. (...) Jancsó [tourne] des films atroces et merveilleux. »
LIBÉRATION, 2016
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L'enclos
De Armand GattiFrance, Yougoslavie | 1961 | 105 min
Prix de la critique, Festival de Cannes 1961
Prix de la mise en scène, Festival de Moscou 1961
Dans un camp de concentration nazi, Karl, un prisonnier politique allemand, est condamné à mort pour avoir sténographié des émissions de radio interdites. Un autre détenu, David, modeste horloger de Belleville, a survécu pour avoir su réparer les montres des S.S. Les deux commandants nazis du camp font un pari pervers : enfermer ces deux prisonniers dans un enclos de fils barbelés en promettant la vie sauve à celui qui tuera l'autre à l'issue d'une nuit. Les deux détenus se retrouvent face à face...
« L'Enclos témoigne au même titre que Nuit et brouillard, le film d'Alain Resnais, avec une puissance irrésistible. (...) Il nous empoigne par la peau du cou. »
Jean Cocteau, 1961
« Il existe seulement trois films réalisés par des déportés à leur retour : La dernière étape en 1948 (...) Nuit et brouillant en 1956 (...) et L'Enclos en 1960. »
CINÉ-HISTOIRE, 2006 « L'oeuvre indispensable est faite et elle est parfaite. On ne pouvait la concevoir avec plus de sûreté, d'honnêteté, de tact, tous les aspets de l'abominable univers des camps de concentration sont présentés. »
Maurice Druon, 1961
« Les images d'Armand Gatti rendent compte de la déshumanisation des déportés en même temps que de leur profonde humanité. »
TÉLÉRAMA, 2003
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