La pierre lancée
de Sándor Sára.

Budapest, 1950. Balázs, fils d’un cheminot rêve de faire du cinéma. Son père est arrêté sous une fausse accusation et il est refusé à l’École Supérieur de Cinéma. Travaillant comme géomètre, avec un couple de réfugiés Grecs, Ilias et Irini, il se met à convaincre les paysans des avantages de la collectivisation des terres.
Quand les autorités communistes s’impatientent et emploient la force pour les faire entrer dans les coopératives, les paysans se révoltent et tuent le Grec. Balázs, désabusé, s’engage à une autre mission où il sera témoin de l’humiliation des tziganes. Il décide alors de raconter à tout prix ses expériences par la langue du cinéma.

Une oeuvre essentielle, de caractère autobiographique, d’un des plus importants directeurs de la photographie hongrois des années 1960-70 (Père d’István Szabó, Dix mille soleils de Ferenc Kósa, Remous d’István Gaál...) sur le sujet de la méfiance et le mépris envers les étrangers et les minorités.